LÉNINE ET LES MOUVEMENTS DE LIBÉRATION NATIONALE
Traduction Deepl
Les maîtres du prolétariat, Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao, soulignent que les mouvements de libération nationale sont essentiellement des guerres justes contre l'oppression coloniale et semi-coloniale des peuples par les pays impérialistes.
Les enseignements du grand Lénine sur les mouvements de libération nationale sont d'une telle importance qu'il n'est pas possible, en cette période de crise profonde du capitalisme sous l'impérialisme, de faire référence à sa position prolétarienne sans s'intéresser aux formes concrètes qu'ont prises les luttes de libération nationale dans différents pays.
Il est très important de comprendre que la résistance palestinienne, comme au Liban, et d'autres dans le monde, sont des mouvements de libération nationale, et c'est pourquoi il est faux de s'opposer à un soutien déterminé de ces mouvements en adoptant des positions politiques erronées.
Les lois des préparatifs nécessaires de l'impérialisme américain et de l'OTAN pour une troisième guerre mondiale sur tous les continents sont actuellement confrontées à de gros problèmes. La faiblesse ou l'absence de partis communistes est un problème fondamental qu'il faut résoudre.
Lénine lui-même dit clairement que, dans la phase impérialiste du capitalisme, il est favorable à la république démocratique comme meilleure forme d'État pour le prolétariat sous le capitalisme, sans toutefois oublier que l'esclavage salarié est le destin du peuple, même dans la république bourgeoise la plus démocratique.
Lénine nous apprend qu'en accédant à l'indépendance politique, on obtient l'exercice de l'autodétermination des nations désormais indépendantes, c'est-à-dire leur séparation étatique de l'ensemble de l'autre nation, donc un État-nation indépendant qui crée de meilleures conditions pour le développement capitaliste. Ainsi, un pays cesse d'être une colonie ou une semi-colonie et se constitue en tant qu'État autonome avec le statut de « dépendant » et a la souveraineté sur son territoire.
C'est pour cette raison que Lénine soutient que l'autodétermination nationale n'élimine pas - et ne peut pas éliminer - la dépendance économique liée à la domination du capital financier, une dépendance économique qui ne peut pas disparaître tant que le capitalisme existe.
Pour étayer cela dans sa confrontation avec les positions erronées de Rosa Luxemburg, Lénine affirme que l'« indépendance norvégienne » obtenue en 1905 n'était que politique. Elle ne pouvait rien changer à la dépendance économique vis-à-vis de la Suède. La Norvège avait certes obtenu l'autodétermination politique, mais le capital financier britannique, par exemple, exerçait une grande influence sur sa politique (tout comme le capital allemand sur la Suède).
La leçon à tirer des luttes et des mouvements de libération nationale qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale en Asie, en Afrique et en Amérique latine est qu'ils ont porté des coups sévères à l'impérialisme et au colonialisme tout en affaiblissant les bases de leur domination.
A cet égard, Lénine estimait que la lutte contre l'impérialisme était indissociable de la lutte révolutionnaire pour le renversement du capitalisme ; et il est vrai que les faits objectifs ont montré que les tâches pour l'achèvement de la révolution nationale-démocratique en Afrique n'étaient pas encore accomplies. C'est avec cette doctrine que le triomphe de la révolution néo-démocratique a été remporté en Chine en 1949, sous la direction du Parti communiste chinois et du président Mao Tsé-toung, en poursuivant la lutte militaire et politique contre l'impérialisme afin de défendre l'indépendance du pays, non seulement sur le plan économique, mais aussi en vue de sa libération nationale totale.
Bien que de nombreux pays semi-coloniaux et coloniaux aient obtenu l'indépendance politique après la victoire de leurs mouvements de libération nationale, l'impérialisme maintient toujours différents types de privilèges qui portent atteinte à leur souveraineté et à leur indépendance, que ce soit sur le plan militaire, politique ou économique.
En bref, tous ces privilèges, sans exception, violent la souveraineté et l'indépendance des peuples concernés et portent atteinte aux droits élémentaires des peuples.
L'impérialisme contrôle non seulement les principales branches de production et les artères vitales de l'économie de nombreux pays, mais aussi le marché international, contrôle les prix des produits industriels, achète à bas prix et vend à prix fort, pratique des échanges commerciaux inégaux et inflige d'énormes dommages aux peuples.
L'expérience des peuples d'Amérique, d'Afrique et d'Asie a également permis de comprendre que la conquête de l'indépendance politique n'est que le premier pas vers la libération nationale totale. En effet, l'indépendance politique et l'indépendance économique sont indissociables.
L'indépendance politique est la condition sine qua non de l'indépendance économique, qui ne peut à son tour être consolidée qu'avec la réalisation d'une indépendance économique totale, en utilisant pleinement les ressources nationales et en développant progressivement l'industrialisation de leurs pays respectifs, de manière à ce qu'ils puissent transformer l'économie dépendante héritée du passé en une économie indépendante, tout en transformant l'économie productrice d'un produit en une économie diversifiée et en élevant progressivement le niveau de vie matériel et culturel de leurs peuples.
C'est la voie qui mène les peuples à l'édification du socialisme et à la construction de la nation socialiste sur la base solide des enseignements de Lénine, qui ont été appliqués de manière créative non seulement à l'édification de l'URSS, mais aussi à celle de la Chine socialiste de 1949 à 1976.
Il est donc juste de tirer les leçons de l'expérience internationale du prolétariat dans la construction du socialisme, de tirer les leçons de la relation entre le fait de s'appuyer sur ses propres efforts et l'aide internationale sur la base de l'égalité et de la coopération mutuelle. S'appuyer sur ses propres efforts est la pierre angulaire de la révolution et de la construction de la nation socialiste.
Apprendre à appliquer de manière cohérente l'esprit de l'internationalisme prolétarien, à soutenir résolument les mouvements de libération nationale et à s'opposer de manière unie à la politique prédatrice de l'impérialisme qui empêche le plein exercice de notre indépendance politique et la construction de nos propres destins vers une société socialiste, voilà la tâche centrale.
Nous devons, camarades, prendre conscience que les lois établies par Marx, par notre idéologie invaincue, sont irrévocables et indépendantes de la volonté des hommes. Il s'agit de les reprendre à notre compte pour pouvoir avant tout provoquer la défaite mondiale de l'impérialisme américain et de son instrument, l'OTAN. Il est indispensable, camarades, qu'il y ait des partis communistes marxistes-léninistes-maoïstes.
L'expulsion des forces policières et militaires des États-Unis et de l'OTAN de nos pays est une tâche impérative à laquelle nous devons tous nous atteler.
VIVE LA DEUXIÈME ÉTAPE DE LA RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE MONDIALE !
VIVE LA LUTTE DE LIBÉRATION NATIONALE DU PEUPLE PALESTINIEN !
Front national indépendant des enseignants (FMIN)
Organisation de soutien au Parti communiste mexicain, marxiste-léniniste-maoïste